" Tu feras quoi comme métier après ? "
Cette phrase répétée partout révèle le mépris ancré envers le métier d'Assitant·e d'éducation (AED). Ce discours suggère qu'être AED ne constituerait pas "un vrai" métier, ce qui permet ainsi de justifier les conditions de travail déplorables imposées aux personnels : salaires de misère, absence de grille de salaires, absence de statuts...
Quant à l'accès au CDI, il dépend en réalité du bon vouloir des chef.fes d'établissement et du rectorat, exposant de fait les travailleurs et travailleuses concernées à une dépendance vis à vis de la hiérarchie et à un risque de répression syndicale.
Par dessus tout, les AED sont confronté.es à une augmentation de la charge de travail, qui est entre autre le résultat du manque criant de personnel médico-social dans les établissements. Ainsi elles et ils sont les premier.es à subir les conséquences des coupes budgétaires répétées qui visent l'éducation nationale et les services publics.
Pourtant, sans les AED, les établissements ne pourraient pas fonctionner !
Il est urgent d'obtenir :
- la mise en place immédiate d'une grille indiciaire pour les AED et une augmentation des salaires de tous·tes les AED.
- un véritable droit au CDI au bout de 6 ans.
- un recrutement de personnels de vie scolaire et dans le domaine médico-social.
- une attribution claire des tâches, laissant aux AED de l'autonomie et de la confiance.
- la fin du mépris dans les actes et les discours !
C'est pour cela que nous appelons tous les AED et les personnels qui souhaitent soutenir leurs luttes à une grève le 27 mai. RDV à 10h devant la DSDEN, 19 boulevard PAIXHANS AU MANS.
